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Egletons
Championnat
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31 mars 2011 20:00
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20:00 - 31 mars 2011
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EGLETONS - LES COPAINS D’ABORD 31/03/2011 – (2- 5)

Présents : Ageloux, Antunes, Brugeille, Casadei, Coursac, De Macedo, Doyennel, Fayat, Hermida, Maré, Monteil A., Mouysset, C. Rol.

 

La programmation hésitante de ce qui reste notre plus long déplacement a-t-elle freinée les ardeurs ? Nous sommes 13 à prendre la route d’ Egletons. L’excellent terrain du Rabinel doit être ménagé dans la perspective d’un match du CA Egletons ce week-end. Mais Jean Paul Vidal réussit à obtenir le nouveau stade d’Eyrein et force est de reconnaître que nous avons été gâtés. L’aire de jeu est gigantesque (105 m x 68 m), la pelouse encore frémissante parfaite et que dire de l’éclairage ? Lumineux. Remerciement aux dirigeants du FRJEP Eyrein.

 

Classiquement nous jouerons en 2 périodes, Jean Paul et moi nous partageant l’arbitrage. Pour faire un bon match il faut être deux. Rarement l’adage n’a été aussi bien justifié, grâce à une équipe d’Egletons technique et joueuse.

 

Les égletonnais qui ont revêtu les couleurs historiques du CA entament la rencontre pied au plancher. Leur jeu est  construit, fluide, leur occupation du terrain est totale. Le ballon nous est confisqué et il faut une débauche d’énergie commune pour contenir les vagues successives des joueurs de Haute Corrèze. Au quart d’heure le score est encore vierge, mais on pressent le pire dans notre camp. Thierry Maré et Fred Antunes accomplissent un travail énorme pour maintenir le vaisseau des Copains d’Abord à flot. Nico Doyennel tente bien d’exploiter le moindre ballon mais la surface à traiter est « colossale ». La défense est ultra regroupée : Michel, Philippe, Christian, Jean Michel et même Jo en renfort permanent voire Piancho qui vient doubler le couloir défensif gauche s’opposent avec courage aux assauts de nos hôtes. Thierry Fayat est isolé à la pointe de l’attaque, mais réussit à placer quelques frappes lointaines. Heureusement nos adversaires pêchent dans la finition. Mais on  n’est pas surpris de l’ouverture du score à la demi-heure, d’une frappe au ras du poteau de Nino, par ailleurs concentré et vigilant. (1-0). A ce moment ça n’est pas cher payé, il faut le reconnaître. Mais, les jaune et bleu ont consommé leur carburant un peu vite et fidèles à la fable de La Fontaine que j’exploite au maximum (je vous laisse le soin de retrouver laquelle), nous allons passer devant dans le dernier quart d’heure grâce à l’inévitable Fred. Il réalise d’abord un numéro personnel dans la surface et crucifie de près l’infortuné gardien d’Egletons (1-1). Puis, sur un service millimétré de Thierry Maré, il gagne son face à face avec le gardien d’un plat du pied parfaitement ajusté (2-1). C’est le score à la mi-temps. Flatteur.

 

Je confie le sifflet à Jean Paul Vidal. Philippe s’est donné une contracture. Le remodelage est vite fait. Nous reprenons cette deuxième période dans la continuité de la fin de la première séquence. Jean Michel De Macédo est de plus en plus offensif sur son couloir gauche, signe d’un relâchement de nos hôtes. Thierry Maré et Fred Antunes se sont appropriés le milieu de terrain. C’est le moment que choisit Nico (Doyennel) pour entreprendre un slalom solitaire, ses dribles chaloupés éliminant un nombre incalculable d’adversaires. Sa folle chevauchée le conduit à l’angle des 6 mètres ou il préfère la frappe de près à la passe … probablement décisive pour Fred qui en salive déjà quelques mètres à côté. Las ! le gardien égletonnais  repousse et comme souvent observé sur un terrain de football, le 3-1entrevu se transforme sans délai en 2-2, nos adversaires égalisant d’une frappe placée dans la continuité de l’action que je viens de tenter de décrire.

Curieusement, cette égalisation marque une baisse de régime des jaune et une montée en puissance corrélative de nos couleurs. Tout va se jouer dans la récupération du ballon où Thierry Maré et Fred Antunes excellent. Titi Fayat et moi nous partageons du coup la zone de vérité, appuyés par toute l’équipe et particulièrement par un Jean Michel de Macédo plein de gaz à gauche. Nous prenons l’avantage sur un centre de Fred que je reprends à l’aveugle, exécutant une Madjer gagnante avec l’aide d’un poteau rentrant (3-2). Les  mouches ont changé d’ânes. Nos adversaires restent dangereux, mais les actions tranchantes sont nôtres. Thierry Maré m’alimente en bons ballons côté gauche. Sur l’un d’eux, avec la complicité d’un dernier défenseur fébrile, je réussis à passer devant et alors que le gardien vient à ma rencontre, j’exécute mon geste de prédilection, celui qui m’a fait connaître dans …. mon quartier, j’ai nommé la frappe en rupture. Le goal touche le ballon qui finit sa course au fond des filets (4-2). Encore un ballon profond, le gardien s’est aventuré hors de ses bases, le ballon m’échoit avant le point de télescopage et alors que je viens de m’offrir 7m32 pour marquer, je conclus du pied droit de l’extérieur ce qui comme son nom l’indique met le ballon à … l’extérieur. Qu’à cela ne tienne, on, insiste. Encore un ballon idéal par dessus la défense de Thierry ou Fred je ne sais plus, encore un face à face avec mon pote le gardien, encore une frappe de l’extérieur, et paf ce coup là, c’est la barre pour Hermida, la baraka pour mon duettiste. Mais puisque nous sommes dans notre temps fort, une nième action côté droit va aboutir … à gauche. Bien placé dans la surface, mes derniers échecs me conduisent à préférer une longue passe latérale que le TGV Jean Michel de Macédo toujours à l’heure, converti en but imparable d’une frappe appuyée du gauche (5-2).

Jean Paul va conclure la rencontre sur ce score sévère pour des adversaires qui figurent parmi les plus forts et les plus agréables à jouer que nous ayons rencontrés cette saison. La logique sportive est bien éloignée de la pensée de Descartes.

 

Après un pot au club house du FRJEP Eyrein, nous partageons un excellent repas à Egletons chez Jean Christophe Telly, restaurant le sucré salé. Jean Paul Vidal lâche un « ça fait longtemps qu’on n’a pas perdu contre Sainte Féréole ». Nino, aiguillonné nous fait son show, séquence animation.

 

Excellente soirée. Bon vent à nos hôtes.

 

 

Manuel HERMIDA, en direct d’ Egletons pour « Les Copains d’Abord »

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